lundi 22 juin 2009

La fin d'une ère

Je ne sais pas si vous avez compté, mais 5 ans c'est presque le tiers de notre vie (pour l'instant).
Là, c'est vraiment fini le secondaire.

Le bal était passable ; on y est allé pour voir du monde déguisé qui ne reportera jamais leur costume. Le buffet était pas extra. Les musiciens étaient énergiques mais pas bon, ils sautaient des temps. J'ai beaucoup aimé voir le chanteur se dandiner. Malgré tout, j'ai eu du plaisir à danser une dernière fois avec des gens que je ne reverrai peut-être pas. Ce n'est pas pour faire de la peine à personne, mais je suis content de changer de monde, malgré que je commençais à peine à connaître plus profondément les gens qui me côtoyaient depuis déjà 3 ou 4 ans. Vous êtes tous super! Tous pareils, tous différents, tous mes amis. Je leur ai d'ailleurs souligné mon amour plusieurs fois après le bal.

Hum... D'ailleurs, c'était la première fois que j'étais aussi bizarre... Peut-être à cause des substances nocives... C'était très drôle, mais je ne ferais pas ça tout le temps, ça tue la forme physique. Ah, et Pumpkin qui me répétait tout le temps que j'étais "cute"... je devais lui faire penser à un ours en peluche qu'on peut câliner à l'infini sans se tanner.

C'est tellement la fin que je fais même mon ménage de chambre annuel. Je ne veux rien jeter, mais ma très chère mère s'en occuperait à ma place, alors j'aime mieux trier et jeter le superflu que de vider ma chambre au grand complet...

C'est facile faire le ménage de ma chambre, mais le ménage de ma tête et de mon coeur... c'est un peu plus déchirant. Je commence à réaliser que j'ai fini tout ce qui avait rapport au secondaire. Je ne veux plus vous quitter tout de suite, je me rends bien compte que finalement, je suis amoureux de vous... Revoyons-nous le plus possible!

.....ou pas.....

vendredi 12 juin 2009

La fin avant la fin

Schers zélèves... blablabla.........  zje shuis fier de....   blablabla.....   blablabla......  blablabla...
Embraye! dis-la la f***ing phrase qu'on pitche le chapeau!
 blablabla... blablabla... ........promotion 2004-2009!!

Enfin, le mortier a pu se réaliser en s'envoyant en l'air!
c'était quand même beau de voir plein de taches carrées noires virevolter ; on aurait dit plein d'oiseaux, de corbeaux, ou un nuage de mouches noires.... mais des mouches noires de joie!

Cette soirée était pleine de paradoxes et d'ironie
Par exemple, on nous donne un diplôme de fin de secondaire avant qu'on ait fini les examens...

J'ai aussi trouvé drôle que le prêtre ait comparé le catholicisme au Canadien de Montréal...
Il l'a dit, c'est un club fini!

C'était aussi très étrange que toutes les filles soient stressées de monter deux trois marches pour aller chercher leurs diplômes... Elles avaient peur de s'enfarger, de s'effondrer avec fracas et d'être drôle...  Mais je dois leur rappeler qu'elles se sont pratiquée toute l'année en montant les étages du collège et qu'elles ne sont pas tombées malgré le nombre de marches dix fois plus grand qu'à l'oratoire...

Un autre fait cocasse, lorsque j'ai serré la main du directeur général, il m'a demandé si je continuais la musique.  Je lui ai alors répondu que j'allais au conservatoire l'année suivante.  Il a ensuite basculé sa tête puis son corps entre le haut et la gauche pour s'exclamer : «OOoohh!», et ensuite me féliciter.  Tous les membres de la direction m'ont ensuite répété la même chose.

dimanche 24 mai 2009

VII

Ça fait trois jours que Nicolas ne dort pas, il réfléchit, il trouve des alternatives à son métier actuel, il fait des listes des pours, des listes des contres, il analyse ce qu'il aime, il détermine ses buts dans la vie... Des fois, il sort même sa calculatrice.

-Écoute, ma belle. Je ne peux pas lâcher la musique, j'ai fait trop de sacrifices pour elle pour que je la sacrifie. MAIS, j'ai trouvé la solution:

  • Premièrement, il est impératif que je finisse mon contrat en cours, mais je n'en prends plus d'autres, à moins que ce ne soit pas trop gros.
  • Deuxièmement, je postule pour devenir professeur dans une école de musique, puis une école secondaire, et en dernier recours à une école primaire.
  • Troisièmement, je pratique fort tous les jours, mais pas les soirs et les fin de semaines, pour réussir mon audition de l'année prochaine. Ça veut donc dire que je n'aurai pas d'emploi d'ici la fin de l'année scolaire, mais je crois que l'on survivra avec ton salaire pour cette courte période.
    Maintenant, je veux dormir.

-Je t'aime.

-Hum... moi aussi je m'aime...

-....

-Là, j'ai droit à une récompense?

-Les enfants dorment...

samedi 23 mai 2009

VI

-Il va falloir en finir un jour de cette histoire, Mon Cher.

-Alors parle!

-Écoute, je t'en veux...

-De?

-De ne pas être présent tout le temps pour les enfants.

-Mais tu as vu comment ils se sont amusés avec moi ce matin? J'étais quand même assez présent, ces spots humides le confirment...

-Mais peut-être que tu pourrais te forcer un peu pour être là plus souvent, pour aller voir ton fils patiner, écouter ta fille jouer du piano, m'aider dans tout ça aussi!

-Je ne peux pas, je dois jouer... L'année prochaine ce sera mieux, tu le sais.

-Je sais, mais rien ne peut garantir que tu auras ce poste permanant, tu sais aussi bien que moi, même mieux, qu'une audition n'est jamais gagnée à l'avance.

-Je sais, je sais... Mais je dis qu'on verra l'année prochaine. Pour l'instant...

-Non! C'est maintenant qu'il faut faire quelque chose, les enfants ne peuvent pas attendre, c'est maintenant que leur manque a des conséquences pour leur avenir! Ils t'aiment beaucoup et ils ne te voient pas.

-...

-Et moi aussi j'ai besoin de te voir, moi aussi je t'aime.

-Alors si c'est pour toi et les enfants je...

-Ne fais pas de promesse en l'air. Réfléchis et reviens m'en plus tard. Une chose est sûre, ça ne peut pas durer comme ça.

vendredi 22 mai 2009

V

Les enfants étaient très contents de le voir, moi aussi il faut dire.  Son sourire rayonne à chaque fois qu'il voit Rose et Arthur.  Il les aime beaucoup.  Je sais très bien qu'il désirerait passer plus de temps avec eux, mais il n'a pas encore un poste permanent, alors il doit travailler très fort pour son audition qui le lui donnera.  Il m'a promis que l'an prochain, il occuperait la place du premier flûtiste dans l'OSM ; la place c'y libère, l'autre flûtiste prend sa retraite.  Présentement, il est soliste invité.  Il joue et son accompagnateur, c'est l'orchestre.  C'est assez phénoménal et grandiose, je trouve, mais c'est à contrats...

Ils pourraient jouer des heures ensemble.  Ça m'essouffle juste à les voir courir d'un bord à l'autre de la cour, où j'ai grandit d'ailleurs.  Nicolas est comme un grand enfant, il ne vieillira jamais.  C'est pour ça qu'il s'entend si bien avec les enfants, il a autant d'imagination qu'eux.  Il est comme Peter Pan, mais avec deux trois cheveux gris.  Il emmène les enfants au pays des rêves.

-C'est l'heure de dîner!
-Pas déjà? dit Arthur avec lassitude.
-Allez Arthur, ça va refroidir!
-Laisse moi conclure l'histoire, au moins!
-Tu le feras assis à table!  Viens manger, Mon Cher.
-Oui maman... dit Nicolas sur le même ton qu'Arthur


jeudi 21 mai 2009

IV

Il est pourtant un lève-tôt, pourquoi ne m'a-t-il pas appelée?  Je pense que j'ai oublié de lui dire que j'étais ici...

-Maman, pourquoi papa il est pas là, il ne voulait pas venir?
Allez, réfléchis vite!
-Bien sûr qu'il voulait venir, mon petit Arthur, mais il est en punition
-Papa pa'ti?
-Mais non ma belle, il est à la maison!
-Pou'quoi papa pa'ti longtemps?
-Tu sais bien Rose, il devait aller jouer de la flûte loin, loin, loin, en France.  Il a même pris l'avion.
-Qu'est-ce qu'il a fait, papa?
-Il n'a pas été sage, mon amour, il m'a fait de la peine.
-Mais papa pa'ti enco'?
-Mais non, ma chouette, il est à la maison, je te l'ai dit.
-Maman, vous vous êtes chicanés fort?
-Non non.
-Papa tout t'iste?
-Je ne pense pas.  Il va venir tout à l'heure.

Il fallait bien que je close la discussion, ils se font trop de remord pour leur père! Ça fait quand même trois semaines qu'ils ne l'ont pas vu.  Je sais qu'Arthur n'aime pas beaucoup quand Nicolas pratique, il sait bien que s'il joue de nouvelles pièces, ça veut dire qu'il jouera bientôt devant public, donc qu'il sera parti plusieurs soirs pour ses concerts.  En plus, quand il pratique, il doit se concentrer sur sa musique et n'a pas le temps de s'occuper de son garçon.

Rose, elle, aime bien entendre son père jouer.  Elle peut rester assise là des heures à contempler la beauté de la flûte dorée d'où émergent de si jolis sons.  Je crois qu'elle aussi sera attirée par la musique plus tard.  D'ailleurs, Mon Cher tente de lui apprendre les rudiments du piano.  Il dit que le piano est un très bon départ, il est facile d'émettre un son, ça développe bien la motricité des doigts, ça forme une bonne oreille, on ne peut pas fausser, et c'est moins dommageable pour l'ouïe du public que le violon par exemple.  Elle pourra ensuite choisir un autre instrument si elle le désire.

Arthur, lui, aime beaucoup plus bouger qu'écouter.  Nicolas lui a évidemment proposé de faire du patinage de vitesse, c'est un sport qu'il pratiquait plus jeune.  Il m'a dit qu'il a eu beaucoup de mal à accrocher ses patins. Une chance que ma classe de maternelle ne me demande pas trop de correction, car naturellement, c'est moi qui supervise tout ce qui ce passe chez les enfants.  
Nicolas est le rêve et moi la réalité.

mercredi 20 mai 2009

III

Il se fait tard et il n'est toujours pas là. On s'était dis 6h et il est bientôt 9h... j'ai l'air d'une belle tarte assise ici, toute seule ; les bougies ont même eut le temps de se consumer... Pourquoi est-il toujours en retard? Là c'en est trop, j'appelle ma mère pour lui dire que je vais chercher les enfants. Ils seront déçus de ne pas dormir là, mais je leur dirai que je m'ennuyais trop d'eux. Non, je ne ferai tout de même pas ça, ce n'est pas de leur faute, mais celle de leur père... Je peux toujours aller coucher là-bas, Mon Cher sera surpris de ne pas me voir à la maison! En plus c'est lui qui voulait... Bref!

-Excuse moi, ma belle...
-Trop tard, j'ai déjà mon manteau sur le dos!
-...
-Quoi?!
-T'es tellement... magnifique...
-Essaye pas, tu m'auras pas cette fois! J'ai décidé que c'en était trop!
-C'est pas de ma faute, le chef nous a retenu ; le concert, c'est dans trois jours!
-Et moi, c'est ce soir que tu me perds!
-Calme-toi, la colère ça te fait des rides.
-Je m'en vais chez ma mère, à demain.
-...
-Oh, il reste des viandes froides au frigo.

Ça me fait mal de lui faire ça, mais il faut qu'il comprenne que nous, sa famille, sommes aussi importants, sinon plus, que son travail.

Oh, il avait l'air tellement désolé... Non, non, non, je vais chez ma mère!

mardi 19 mai 2009

II

Ah, que j'aime ce son ; on peut s'imaginer une muse chanter. Il fait toujours son travail routinier le matin, pour en avoir fini. Il n'aime pas pratiquer ses gammes, mais c'est une tâche à réitérer tous les jours ; "on n'en vient jamais à bout", comme il dit souvent. J'entame à peine mon réveil qu'il est déjà depuis de bonne minutes à sa musique. Avoir su plus tôt dans ma vie qu'on pouvait maîtriser le Beau aussi bien, j'aurais sûrement persévéré dans le dessin ou dans l'écriture. Je ne peux pas dire pour autant que je suis malheureuse, j'ai deux beaux enfants, j'adore l'enseignement, j'aime ma classe, mon amour est un musicien convoité...

Bon, la douzième tonalité est achevée, il va venir me lever du lit.

-Mmmm, mon son est beau ce matin
-J'ai remarqué
-Ça doit être à cause des exercices que j'ai fait pour mon concert d'hier...
-Sûrement
-Wooohhw, c'est ça qui me manquait...
-Quoi donc?
-Ta splendeur matinale, ça te fait bien les joues rouges
-Tetteux, qu'est-ce que tu veux?
-Pas grand chose...
-Mais encore?
-Hum.... Oserais-je?.... Oui, ÇA!

Qu'est-ce que j'aime ça quand il m'embrasse, c'est comme si une bulle chaude venait nous envelopper pour nous porter ailleurs...

-Heille, heille, dis-je en murmurant, je m'excuse monsieur, mais les enfants sont à veille de se réveiller, alors...
-Hum... ouais mais là, j'ai été super bon de tenir sans, je me suis même pas payé d'escorte! j'ai tout de même droit à une petite récompense, non?
-Non.

lundi 18 mai 2009

I

Ça fait tellement longtemps que j'attends son retour! Il me racontera son voyage, pendant notre souper en tête à tête, les enfants seront au lit.
Puis, il me portera jusque sur notre lit, il me susurrera des mots doux à l'oreille, il m'embrassera tendrement, je lui dirai que je l'aime, il me serrera dans ses bras et m'embrassera plus fermement, passionnément, il retirera mes vêtements et... Oh, le voilà justement!

-C'était bien tes concerts à Paris?
-Ouais.
-Tu ne viens pas souper?
-Bof... Je suis mort de fatigue, je vais me coucher.
-Ok, on se parlera demain alors!...
-...

Bon, je le comprends, mais il ne m'a même pas dit que je lui ai manqué.
Il avait l'air tellement fatigué! Ça ira mieux demain.

Défi

J'ai décidé de moi aussi faire parti du défi!
Mais je na sais pas si je devrais écrire sur ma vie ou sur quelque chose que j'ai inventer...

Je pense que je vais allier les deux!

Une charogne

Voici un poème de Baudelaire que j'affectione particulièrement 

XXIX - Une Charogne

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux:
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague
Ou s'élançait en pétillant
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché, 
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection, 
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion!

Oui! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Apres les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés!

dimanche 17 mai 2009

Mea culpa

Oops...  Elle est vraiment malade....

Mais je suis toujours contre l'utilisation abusive de pilules!

Pilules

Une petite soeur, tout à l'heure, s'est plaint d'un mal de coeur.
-Est-ce que ça existe des tilénols ou des aspirines contre le mal de coeur?  (tout en abaissant l'amplitude de sa voix, à son habitude)

-Quoi? (ma mère est tannée qu'elle s'exprime ainsi)

-EST-CE QUE. ÇA. EXISTE. DES TILÉNOLS. OU DES ASPIRINES. OU DES PILULES. CONTRE LE MAL DE COEUR? On en a tu? (elle a démesurément mal prononcé la deuxième question de la réplique pour créer un contraste avec la première, ou pour démontrer l'importance qu'elle accorde à la communication efficace)

-Non (s'exclama mon père de son bureau pour répondre à la première question)

-On en a pas (dit ma mère pour répondre à la deuxième question)

-Â-â-ââââââ, ben je vais me coucher d'abord! (avec son enthousiasme habituel)

-C'est ça, va te coucher (du bureau toujours, avec plein de compassion)

-Ben, tu peux prendre du Seven Up (ma mère a toujours écouté ma grande-tante religieusement)


Tout ça pour dire que je suis contre l'usage abusif de pilules qui soulagent un petit mal.  
À cause de cela, certains utilisent des pilules pour tout!  Bientôt, on pourra avoir un repas complet en pilules!  Et après on se plaint de ne pas vivre assez?  
Bien sûr, les analgésiques peuvent être utilisées si on vient de subir une opération et que notre jambe amputée nous fait encore mal, ou si on vient de se faire frappé par la foudre et que nos brûlures chauffent un peu... 
Mais à part ça, ne prenez pas de pilules!  Vous deviendrez peut-être immunisés contre l'effet de celles-ci!  Ah, nous vivons dans une société qui prône l'aisance et la facilité!  Le maintenant!

samedi 16 mai 2009

L'astronaute

Imaginez un instant un silence absolu,
Périodiquement, un souffle, et devant vos yeux,
Un lever de soleil derrière une Terre nue,
Sphère bleue.

Imaginez entendre le noir galactique,
Percé de grains de sel scintillants.
Admirez les astres du jour et de la nuit simultanément,
Bercés par l'immensité du paysage orgasmique.

Imaginez l'ultime liberté,
Légèrement léviter,
Faire enfin partie de la beauté,
L'enveloppe corporelle, dans l'infini, dissolvée.


vendredi 15 mai 2009

Question

Qu'est-ce qui est plus minuscule et fragile qu'un neveu blond de presque deux ans?




Un deuxième neveu brun né le lendemain de son anniversaire!

mardi 12 mai 2009

Une journée spéciale

Aujourd'hui, une pièce particulière m'était personnellement offerte et jouée par un combo formé de professeurs de musique : aux percussions, l'homme aux caractère et cheveux de feu ; à la basse, un homme au chandail rouge, discret mais présent; au piano, un calvicien aux cheveux longs recroquevillé sur son clavier ; à la guitare, l'incroyable, mais vrai, Saint-Villiz ; à la trompette, un homme frisé et cerné tout le tour des yeux ; au trombone, un anglophone à trois lulus ; au sax ténor et à la flûte, le virtuose incomparable dont les phrases musicales s'envolaient, soulevées par des flots de notes.

Je les remercie du plus profond de mon âme de musicien, c'était le plus beau cadeau d'anniversaire que l'on puisse recevoir. Ceci ne se produit qu'une fois dans une vie, ma pas dans toutes!

mardi 5 mai 2009

Stéréotype

Vous connaîssez sûrement le stéréotype du flûtiste gay?

J'ai le malheur de vous apprendre qu'il est à moitié fondé...

En effet, 3 flûtistes masculins sur 6 sont gays (statistiques recueillies du conservatoire)

et 8 flûtistes sur 11 aiment les hommes,

il y a donc un flûtiste hétéro pour 5/3 (1,666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666...) flûtistes femmes hétéros et un flûtiste gay pour deux autres

Les flûtistes gays ont donc plus de chance de trouver l'âme soeur chez un confrère flûtiste qu'un flûtiste hétéro chez une consoeur flûtiste....

heureusement, il n'y a pas que des flûtes dans un orchestre symphonique!

vendredi 1 mai 2009

Palais de justice

Qu'est-ce qui est pire 
que d'être une petite fille
de moins d'un an,

qui a une mère crackette
qui s'est fait une pipe avec son biberon

dont le chum (qui n'est pas le père)
a massacré quelqu'un (un vendeur de drogues)
à coups de marteau,
a couper le corps,
a emballé les morceaux dans des sacs de plastique,
et a laissé la mère transporter les sacs à l'auto
pour ensuite la regarder nettoyer l'appartement?







savoir que c'est une histoire vrai
qui s'est déroulée dans un appartement
dans les 5800 de la 8e avenue
dans Rosemont








et savoir
que cette petite fille
vivra une vie merdique

mercredi 29 avril 2009

Soirée des lauréats

Pa dada Padada Daaaaaaaaam! ainsi claironnent la trompette et les deux saxophones alto au début de mon dernier chef-d'oeuvre (j'exagère.... c'est une pièce d'une minute qui a pour but d'attirer l'attention, c'est de la pure publicité...)

Vous allez entendre ma composition, si vous êtes un lauréat, bien sûr.

En effet, j'ai gagné le concours de composition du thème de cette magnifique soirée qu'est la soirée des lauréats.
Avec l'honneur d'avoir gagné, vient un 100$
Toujours mieux qu'une claque en pleine face, non?


simplement vous dire qu'elle n'est pas encore polie!

dimanche 26 avril 2009

Je la regarde

-Qu'est-ce tu veux?

-Je voulais savoir ce qui allait pas

samedi 25 avril 2009

Des infirmes

Histoire de couples m'a fait pensé à ceci : est-ce que ça ce peut quelqu'un qui a perdu son toucher, son odorat ou son goût?

si oui, alors j'associerai celui qui a perdu l'odorat avec le sourd, le goût avec le muet et le toucher avec l'aveugle.

En effet, celui qui est sourd peut difficilement parler et quelqu'un qui aurait perdu l'odorat peut difficilement goûter.

Celui qui a perdu le goût va avec le muet, car les deux n'utilisent pas leur bouche complètement et ces deux infirmes ont rapport avec ceux mentionnés ci-dessus.

Celui qui a perdu le toucher est associé à l'aveugle par élimination....

voilà, j'espère que j'ai su vous divertir!

vendredi 24 avril 2009

Réédition de Simon

Après un commentaire, j'ai fait des paragraphes! J'aimerais avoir des "remaques personelles" svp!

Simon: L’aut’ jour, à l’école, madame Sophie ell’a demandé à la classe de raconter une journée dans ma vie. Fait qu’moi j’ai levé ma main, pis e’ m’a choisi pass’que j’étais assis jus’ sur une fesse pour être plus dans les airs que les autres amis, pis j’me suis levé debout, pis j’ai commencé à raconter ma journée. Ben, pas tout suite tout suite là, pass’ je savais pas par quoi commencer là, mais… 

Pis là, durant que je jouais avec mon chandail, ben j’ai dit «Ben, comme tous les amis, j’m’ai levé, j’ai déjeuné… Comme déjeuné, ben j’ai mangé des céréales, pas des œufs, pass’ maman s’occupait de ma petite sœur, c’est un bébé nouveau-né. Après, j’ai… j’ai… j’m’ai bross… Non, non, avant j’ai porté mon bol dans le lav’aiselle pass’ sinon maman e’ m’engueule pis e’ dit que chu pas responsable. 

Après, j’me suis brossé les dents, pis j’ai brossé mon chien, maman e’ dit qu’y’est fatikant pas’qu’y wouf euh… jappe tout l’temps, pis qu’y faut qu’e’ fasse sa crotte tout l’temps, pis qu’y faut qu’e’ prenne sa marche tout l’temps, mais qu’el’a pas le temps à cause du bébé, pis qu’y est fatikant pas’qu’y…jappe tout l’temps pis c’est ça………… 

Pis après j’attends l’autobus jaune scolaire. Avant, ma maman m’emportait à l’école en auto, mais là ya le bébé… Pis là, ben, à l’école, ben, ben là vous l’savez, vous êtes là quand chu là… 

Pis après j’rentre à maison, j’écoute la tévévision, pis je soupe… j’mange souvent du Krafff Dinner pass’ maman e’ dit qu’elle a pas le temps de popoter. Avant, c’était papa qui faisait le souper, mais là y travaille chez UPS, pu chez B.S., fait qu’y est là tard le soir quand je fais dodo. 

Après souper, j’vais me bross… Non, je dépose délicatement et sans faire de bruit mon assiette dans le lav’aisselle. Après, j’me brosse les dents, pis dodo! Pas de chichis pour aller faire dodo, ma maman elle a pas le temps pour ça, elle doit chanter une chanson au bébé pour l’endormir. J’aime ça pass’ je l’entend quand même, même si elle est pas dans ma chambre, pis ça m’aide à m’endormir. C’est sûr c’était plus mieux quank-e’ chantait dans ma chambre, mais là, ya le bébé. Je me demande si yé trop petit pour que maman lui donne un bisou sur le front, maman e’ m’a dit qu’y faut pas toucher à tête du bébé, pass qu’y a la tête molle. Yé chanceux, maman me crie tout le temps que j’ai la tête dure…pis c’est ça là……… 

Ah oui! Pis pendant le dodo, je fais tout le temps des cauchemars, pis j’aime pas ça, mais je dois quand même rester dans mon lit. ‘Ment donné, j’en ai fait un. Ça faisait pas peur, ben oui là, mais pas comme quand Jérémy y fait BEU dans mon dos. C’qu’y est différent d’avec ça, c’est que ça fait comme si kekun pinçait mon cœur, mais pas juste une minute, au moins cent minutes! Pis j’avais comme l’impression de courir mais de pas avancer. Tsé, je forçais vraiment fort, pis mes jambes faisaient bobo, comme si maman m’avait échappé sa tasse de café dessus. 

J’forçais tellement que j’étais presque couché par terre. Tsé quank-on essaye de courir dans l’eau, ben sa marche pas, en, ben c’était la même chose mais au moins mille fois plus pire. En plus là, y’avait kèkechose qui courait vers moi. Je le voyais pas, pass’ j’étais pas capable de tourner ma tête mais je sentais sa senteur qui puait jusque dans mon nez. Y puait tellement que mon cœur était pincé encore plus fort, pis je sentais que mon bedon remontait, comme quank-on vient de courir du plus vite qu’on peut pendant au moins cent minutes pis que t’as de la misère à respirer. 

Pis j’continuais d’essayer de courir, pis mes jambes marchaient pas, pis le truc en arrière se rapprochait, pis mon cœur me faisait mal, pis j’avais d’la misère à respirer, pis mes bras étaient comme du Jell-O, pis j’continuais d’essayer de courir, pis ça marchais pas, pis j’avais chaud, pis froid en même temps, pis le truc se rapprochait, de plus en plus, pis (BANG!!!)

 Ben là j’me réveille, mais je pleure pu, pass’ maman dit que chu pu un bébé. Mes cheveux sont tout mouillé, comme quand on sort d’la douche, mais y sont froids. Toutes mes couvertes pis mon oreiller sont à terre, mais je peux pas les ramasser pass’ j’ai comme pu d’énergie, j’ai comme mal dans l’cou, comme quand que j’écoute la tévévision couché… Pour de vrai, c’est pas pour ça veux pas aller chercher mes couvertes, ben oui là, mais aussi pass’ j’ai peur un monstre fasse BEU dans l’noir comme Jérémy pis qu’y mange mon orteil. 

Un peu plus tard, y commence à faire plus froid, mais j’ai pas bougé. J’entends l’horloge de la cuisine faire tictic pis ça m’énerve. Je suis pas capable de me rendormir tout seul, j’ai trop peur, fait que là, ben, j’essaie de mettre mon pied par terre, mais c’est pas facile…. Là je réussit, pis je me dépêche pass j’ai peur un monstre fasse BEU, pis j’ai pas envie qu’y me mange un orteil, fait que j’ai comme des frissons dans le dos. 

Mais là, y faut pas que je fasse de bruit pour pas réveiller personne, surtout pas le bébé, maman serait pas contente… E’ dit qu’y est fatikant des fois pass y pleure pass y fait pas encore ses nuits, pis là maman e’ le prend dans ses bras pis e’ va lui chanter une chanson super douce pour qu’y se rendorme pis que maman aussi. Mais là c’est dur, pass à chaque pas que j’avance dans le passage, ça fait cric cric, pis j’ai peur le chien se réveille pis qu’y pense chu un voleur méchant pis qui….. jappe pis qu’y réveille tout le cartier, pis là maman serait pas contente de moi pass j’aurais réveillé tout le cartier pis le bébé en plus. 

Mais là le chien se réveille pas fait que chu content. Pis là j’rentre dans la chambre de maman pis la je lui dit en chuchotant pour pas réveiller tout le cartier pis le bébé pis le chien….. mais là ça sort pas je sais pas pourquoi, ben oui là, j’avais la gorge bloquée, comme quand qu’on est vraiment triste pis qu’on veut pas pleurer pass on veut pas personne le remarque, fait que je touche à maman, chu sûr e’ va comprendre ce que je veux dire, mais sans les mots. Pis là maman ouvre les yeux, e’ me regarde, pis e’ dit : 
«Tabarnac Simon, t’as 5 ans, t’es assez vieux pour dormir tout seul!» fait que je retourne dans ma chambre pis j’attend que c’est le temps de déjeuner.

Histoire de pronoms

Le dernier message que j'ai écrit m'a fait penser à une autre histoire que j'avait rédigée.  Elle est du même style

Un bon matin, Je décida d'aller se promener. En voyant la belle Tu, il eut plein de verbes d'état à son égard. 

Je alla alors parler à son ami Il qui lui dit de passer de l'état à l'action. 

Alors, notre personnage principal accompagné de Tu conjuguèrent une foule de verbes, autant d'action que d'état. 

À la longue, Nous apparut. 

Leur copain Il fit la même chose de son côté avec sa belle Elle. Ce couple eut plusieurs enfants:Ils et Elles.

Histoire de couples

Il était une fois, trois couples qui n'allaient pas bien.
L'un était composé de deux muets. Les deux amoureux étaient très malheureux, car ils étaient dans une position associée au plaisir et à la passion depuis trop longtemps. Chacun d'eux avait atrocement mal. Ils ne pouvaient rien faire, car ils montraient sur leurs figures une expression de jouissance, tous deux voulant faire plaisir à l'autre, et ils ne pouvaient pas dire ce qu'ils ressentaient vraiment, vu leur handicap.

Un autre était composé de de deux sourds. Ceux-là étaient toujours en chicane ; ils n'arrivaient pas à s'entendre. Leur seul point commun était leur surdité. Ils criaient toujours, dévoilant les problèmes les plus profonds du couple, mais ils ne daignaient jamais s'écouter. Il faut dire que les deux aimaient beaucoup sentir les vibrations de leur voix. Un matin, l'un parti sans se faire entendre.

Un troisième couple était composé d'aveugles. Ceux-ci se mentaient continuellement, mais ils ne s'en apercevaient pas, ne pouvant se mirer mutuellement les expressions faciales. Chacun d'eux avaient d'autres amants. Leur qualité, paradoxalement, était leur confiance aveugle. Pour cela, ils s'aimaient davantage tous les jours. Mais, lorsqu'un des partenaires découvrit le petit jeu de l'autre, il fit voir à l'autre que leur relation était finie.

Quelques temps plus tard, tous les couples séparés, d'autres se formèrent. L'aveugle vint à aimer la muette. Ils s'entendaient très bien et ça se voyait. L'un avait confiance en l'autre pour le guider dans les chemins plus endommagés de la vie et l'autre pouvait apprécier les expressions de l'autre quand il lui faisait plaisir.

L'autre muet vint s'accoupler avec la sourde. Ils allaient à merveille. Pendant que la volubile parlait, l'autre écoutait et ne répliquait pas. Le muet était content, il faisait plaisir à sa bien aimée, soumis.

Le troisième couple à se former était celui de la féminine aveugle et du sourd. La non voyante ne pouvait tromper personne, elle n'en avait pas le temps ; le sourd parlait. Bien sûr le sourd pouvait décrire la beauté de l'aveugle, qui en était enchantée. Elle ne pouvait que le croire, car elle était dotée d'une confiance à toute épreuve.

Tous eurent beaucoup d'enfants infirmes
FIN

Citations de madame Lavoie

Aujourd'hui, madame Lavoie parlait des danger de la route dans le cours de FPS et voici ce que j'en ai retenu...

La conduite automobile, c'est aussi le filles qui la causent, mais encore moins que les gars, bientôt oui, mais encore moins.

Zéro tolérance pour l'alcool pour vous, hein, une tite goutte, hein, impossible.

La conduite automobile, les routes aussi, faut savoir lire, combien de gens font des inflexions?

Aussi, l'homme dans le film qui essayait d'intimider et d'être amical (par son salut à la fin) avait une barbe atrocement dépouillée.

lundi 20 avril 2009

Emploi

Vous n'auriez pas une idée d'emploi d'été à me suggérer? Il faut que j'ai du temps pour m'entraîner tous les soirs à partir de 5h, rien la fin de semaine, pas trop exigeant physiquement et qui soit quand même pas trop ennuyeux?

Résultats

J'ai eu les résultats du concours de musique : je suis arrivé 4e avec la note de 95%.
Le 3e a eu 95,5%
J'ai donc raté une bourse de 0,5%...

J'ai aussi fait des tests physiques aujourd'hui, pour monter mon prochain programme d'entraînement.  Le verdict était bon : je suis presque parfait partout, sauf qu'il faut que je fasse plus d'abdos et d'ischiojambiers.  Que je sois presque parfait veut seulement dire que je suis équilibré; mon côté gauche est aussi fort que mon côté droit, j'ai un bon équilibre les yeux fermés, j'ai un bon soutient au niveau du tronc...  Mais, on peut toujours travailler plus, alors c'est ce que je ferai!

dimanche 19 avril 2009

Les Canadiens barbus?

Je ne comprends pas pourquoi il ne faut pas se raser pendant les séries...
En tout cas, le Canadien de Mtl ne vaut pas que je laisse pousser ma barbe miteuse plus développée à gauche qu'à droite....

samedi 18 avril 2009

Concours de solistes et de petits ensembles

Je suis revenu de mon concours à Victoriaville, où les fiers représentants du Collège, qui n'étaient que deux, ont eu du plaisir de constater qu'ils se faisaient du soucis pour rien, ou presque... L'avenir appartient à ceux qui rêvent, je ne croit pas, ceux qui se lèvent tôt et qui travaillent je crois plutôt. (sans aucunes offances) En effet, on croit souvent que la vie d'artiste consiste à végéter en attendant l'inspiration, qu'ils ont un talent naturel pour leur art et tout et tout... MAIS C'EST FAUX!!! On ne peut pas vivre artiste sans travailler. Même Greg Patillo (beatboxing flute) l'a dit, mais je retrouve plus le vidéo, pour vous le montrer... Tout ça pour dire que mon ami trompetiste et moi avons bien joué, grâce à toutes les gouttes de sueur que nous avons essuyées ainsi qu'à notre passion. Malheureusement, je n'ai pas pu l'écouter. J'arrivais en courant lorsque celui-ci sortait de sa salle d'audition... Le plus pénible aujourd'hui fut les trajets d'auto... Pour l'aller, ce n'était pas trop pire, seulement 2h de routes, mais le retour...! oh! comme le tunnel LHP était fermé (rénovations je crois), tout le monde s'en voyait dévié vers le pont Jacques-Cartier. 2h furent nécessaires pour arriver à quelques 500 mètres avant le pont, à partir de Victo, 1h d'attente pour parvenir au pont et 45 minutes pour traverser le pont et se rendre chez nous.... Je ne vous souhaitent pas de vivre ça... Après, on sait ce que ça fait avoir les fesses carrées... Ce que j'ai trouvé le plus insultant, c'était que plusieurs sont allés sur la voie complètement à droite, réservée aux personnes en panne ou aux dépanneuses, et qui nous faisaient ensuite un sourire ou un air de "ben là, t'es ben conne de pas me laisser passer!(ma mère conduisait)"pour qu'on leur permettent de nous usurper notre plasse!
J'aurai les résultats de la compétion demain ou lundi.

vendredi 17 avril 2009

Voyages

Quand je pense que plusieurs de mes amis revienent de votage et que moi je ne suis jamais sorti du Québec (sauf pour aller au camp Pok-O...). Non, moi je n'ai rien fait cette semaine : je me suis reposé, j'ai achété un nouveau vélo et je l'ai fait ajuster à moi (question de ne pas me blesser aux genoux et autres) j'ai à peine entâmé les tâches scolaires et j'ai pratiqué ardamment pour mon concours de demain. Je jouerai le concertino de Chaminade. C'est une bonne pièce de concours : une partie lente pour montrer sa capacité d'expression lyrique et ses qualités sonores ; une partie plus endiablée pour montrer la virtuosité et l'énergie du flûtiste. J'ai aussi un concert prochainement, le 21 ou le 27, ma prof est encore indécise. J'y jouerai le troisième mouvement du concerto en sol majeur de Quantz. C'est une pièce baroque tandis que le Chaminade est un morceau, plus moderne, de musique de salon française. Je retourne à mes gammes...

lundi 13 avril 2009

L'exterminateur

Aujourd'hui, un exterminateur vient pour tuer toutes les fourmis qui se trouvent chez moi. Je trouve que c'est inutil, elles ne font de mal à personne, mais ma mère veut anihiler toutes ces petites bestioles. L'homme mandaté de l'extrermination va mettre un produit toxique dans toutes les pièces de la maison, y compris ma chambre. Je ne tiens pas vraiment, en fait vraiment pas, à être intoxiqué. Ma mère m'a même ordonné de faire le ménage de ma chambre. Un seul critère : il faut que le plancher soit débarrasé de tout ce qui repose dessus, pour que l'exterminateur puisse bien étendre son produit mortel partout... eh bien c'est fait, il ne reste qu'à subir les dommages engendrés par la folie de ma mère... je vous tiendrai au courant, si j'ai encore toute ma tête, ou si je ne suis simplement pas mort ou à l'hôpital.

samedi 11 avril 2009

Insolitude

Non! Vivre! Quoi?
Non, vivre, moi...

Mourir est l'Issue
Mourir me tue

Insolite solitude
Exil final

Ermite troglodityque
dans mon désepoir carapacique
Étrangeté : mon coeur
Je me meurs!
et ça me tue
Je me tais...

Soulagement

En fin d'après-midi, une pression m'accable
Comme une envie de m'exprimer vulgairement.
Tout le monde en serait content!(En fait, je mens...)
J'ai crainte qu'on me regarde, assis à ma table.

Un long moment, je me retiens! Est-ce que j'ose?
J'observe l'horloge tourner... la cloche, QUAND!?
Depuis longtemps j'attend, la pression m'attaquant
Trop ardemment... le tintement! Et hop, J'EXPLOSE!!

vendredi 10 avril 2009

Simon

Simon: L’aut’ jour, à l’école, madame Sophie ell’a demandé à la classe de raconter une journée dans ma vie. Fait qu’moi j’ai levé ma main, pis e’ m’a choisi pass’que j’étais assis jus’ sur une fesse pour être plus dans les airs que les autres amis, pis j’me suis levé debout, pis j’ai commencé à raconter ma journée. Ben, pas tout suite tout suite là, pass’ je savais pas par quoi commencer là, mais… Pis là, durant que je jouais avec mon chandail, ben j’ai dit «Ben, comme tous les amis, j’m’ai levé, j’ai déjeuné… Comme déjeuné, ben j’ai mangé des céréales, pas des œufs, pass’ maman s’occupait de ma petite sœur, c’est un bébé nouveau-né. Après, j’ai… j’ai… j’m’ai bross… Non, non, avant j’ai porté mon bol dans le lav’aiselle pass’ sinon maman e’ m’engueule pis e’ dit que chu pas responsable. Après, j’me suis brossé les dents, pis j’ai brossé mon chien, maman e’ dit qu’y’est fatikant pas’qu’y wouf euh… jappe tout l’temps, pis qu’y faut qu’e’ fasse sa crotte tout l’temps, pis qu’y faut qu’e’ prenne sa marche tout l’temps, mais qu’el’a pas le temps à cause du bébé, pis qu’y est fatikant pas’qu’y…jappe tout l’temps pis c’est ça………… Pis après j’attends l’autobus jaune scolaire. Avant, ma maman m’emportait à l’école en auto, mais là ya le bébé… Pis là, ben, à l’école, ben, ben là vous l’savez, vous êtes là quand chu là… Pi après j’rentre à maison, j’écoute la tévévision, pis je soupe… j’mange souvent du Krafff Dinner pass’ maman e’ dit qu’elle a pas le temps de popoter. Avant, c’était papa qui faisait le souper, mais là y travaille chez UPS, pu chez B.S., fait qu’y est là tard le soir quand je fais dodo. Après souper, j’vais me bross… Non, je dépose délicatement et sans faire de bruit mon assiette dans le lav’aisselle. Après, j’me brosse les dents, pis dodo! Pas de chichis pour aller faire dodo, ma maman elle a pas le temps pour ça, elle doit chanter une chanson au bébé pour l’endormir. J’aime ça pass’ je l’entend quand même, même si elle est pas dans ma chambre, pis ça m’aide à m’endormir. C’est sûr c’était plus mieux quank-e’ chantait dans ma chambre, mais là, ya le bébé. Je me demande si yé trop petit pour que maman lui donne un bisou sur le front, maman e’ m’a dit qu’y faut pas toucher à tête du bébé, pass qu’y a la tête molle. Yé chanceux, maman me crie tout le temps que j’ai la tête dure…pis c’est ça là……… Ah oui! Pis pendant le dodo, je fais tout le temps des cauchemars, pis j’aime pas ça, mais je dois quand même rester dans mon lit. ‘Ment donné, j’en ai fait un. Ça faisait pas peur, ben oui là, mais pas comme quand Jérémy y fait BEU dans mon dos. C’qu’y est différent d’avec ça, c’est que ça fait comme si kekun pinçait mon cœur, mais pas juste une minute, au moins cent minutes! Pis j’avais comme l’impression de courir mais de pas avancer. Tsé, je forçais vraiment fort, pis mes jambes faisaient bobo, comme si maman m’avait échappé sa tasse de café dessus. J’forçais tellement que j’étais presque couché par terre. Tsé quank-on essaye de courir dans l’eau, ben sa marche pas, en, ben c’était la même chose mais au moins mille fois plus pire. En plus là, y’avait kèkechose qui courait vers moi. Je le voyais pas, pass’ j’étais pas capable de tourner ma tête mais je sentais sa senteur qui puait jusque dans mon nez. Y puait tellement que mon cœur était pincé encore plus fort, pis je sentais que mon bedon remontait, comme quank-on vient de courir du plus vite qu’on peut pendant au moins cent minutes pis que t’as de la misère à respirer. Pis j’continuais d’essayer de courir, pis mes jambes marchaient pas, pis le truc en arrière se rapprochait, pis mon cœur me faisait mal, pis j’avais d’la misère à respirer, pis mes bras étaient comme du Jell-O, pis j’continuais d’essayer de courir, pis ça marchais pas, pis j’avais chaud, pis froid en même temps, pis le truc se rapprochait, de plus en plus, pis (BANG!!!) Ben là j’me réveille, mais je pleure pu, pass’ maman dit que chu pu un bébé. Mes cheveux sont tout mouillé, comme quand on sort d’la douche, mais y sont froids. Toutes mes couvertes pis mon oreiller sont à terre, mais je peux pas le ramasser pass’ j’ai comme pu d’énergie, j’ai comme mal dans l’cou, comme quand que j’écoute la tévévision couché… Pour de vrai, c’est pas pour ça veux pas aller chercher mes couvertes, ben oui là, mais aussi pass’ j’ai peur un monstre fasse BEU dans l’noir comme Jérémy pis qu’y mange mon orteil. Un peu plus tard, y commence à faire plus froid, mais j’ai pas bougé. J’entends l’horloge de la cuisine faire tictic pis ça m’énerve. Je suis pas capable de me rendormir tout seul, j’ai trop peur, fait que là, ben, j’essaie de mettre mon pied par terre, mais c’est pas facile…. Là je réussit, pis je me dépêche pass j’ai peur un monstre fasse BEU, pis j’ai pas envie qu’y me mange un orteil, fait que j’ai comme des frissons dans le dos. Mais là, y faut pas que je fasse de bruit pour pas réveiller personne, surtout pas le bébé, maman serait pas contente… E’ dit qu’y est fatikant des fois pass y pleure pass y fait pas encore ses nuits, pis là maman e’ le prend dans ses bras pis e’ va lui chanter une chanson super douce pour qu’y se rendorme pis que maman aussi. Mais là c’est dur, pass à chaque pas que j’avance dans le passage, ça fait cric cric, pis j’ai peur le chien se réveille pis qu’y pense chu un voleur méchant pis qui….. jappe pis qu’y réveille tout le cartier, pis là maman serait pas contente de moi pass j’aurais réveillé tout le cartier pis le bébé en plus. Mais là le chien se réveille pas fait que chu content. Pis là j’rentre dans la chambre de maman pis la je lui dit en chuchotant pour pas réveiller tout le cartier pis le bébé pis le chien….. mais là ça sort pas je sais pas pourquoi, ben oui là, j’avais la gorge bloquée, comme quand qu’on est vraiment triste pis qu’on veut pas pleurer pass on veut pas personne le remarque, fait que je touche à maman, chu sûr e’ va comprendre ce que je veux dire, mais sans les mots. Pis là maman ouvre les yeux, e’ me regarde, pis e’ dit : «Tabarnac Simon, t’as 5 ans, t’es assez vieux pour dormir tout seul!» fait que je retourne dans ma chambre pis j’attend que c’est le temps de déjeuner.

écriture automatique

Un ami et moi avons pratiqué l'écriture automatique. Nous avons écrit l'un après l'autre pendant une minute, tout ce qui nous passait par la tête en essayant de faire un texte "continu". En normal, c'est moi et en itallique, mon ami.

Mon réchauffement: L'aurore blanche, pure et diaphragmetique aime qu'on la brusque pour la réveiller. Ainsi, il ne faut pas qu'on l'observe, mais qu'on la touche, le plus profondément possible.

Celui de mon ami: Toutefois encore sedue-nadej... Mais quoi la nué des quenouilles turquoises sautent dans un trou... noir. QUOI?

Le tout : L'hilarité chatouille mes côtes d'une façon énygmatique, comment, devinez. Metez-le dans l'eau bouillante et cousez. Il sera plus tendre. Malgré tout, elle danse; soie. Douceur délectable de la vie turquoise gît. Joie. Île. Crue. Monte monte monte, reste, reste, descend pas! Fuck, c'est descendu... j'aime mieux l'aimer comme elle est. Belle? non rond; je tourne en carré. Nigav est de 4. Hp de 58. Infertilité irresponsable et incommensurable. Gueule-la, ta, son, sa, ses! ses... ses... ces choses immorales sont bien plus agréables... manger des condoms en classe.

Voyage vers les étoiles

J’ai deux billets,
Un allez simple,
Je te propose,
Un voyage vers les étoiles,
Un voyage astral,
Un voyage de l’âme,
Un voyage des sens,
Un voyage sensuel.

Un voyage vers les étoiles,
Vers le septième ciel. (bis) (bis)

Tu seras libre de partir,
Rien ne pourra te retenir,
Mais crois-moi, tu y resteras,
Trop confortable dans mes bras
Je te propose,Un voyage vers les étoiles.

J’ai deux billets,
Un allez simple,
Je te propose,
Un voyage vers les étoiles,
Un voyage astral,
Un voyage de l’âme,
Un voyage des sens,
Un voyage sensuel.

Un voyage vers les étoiles,
Vers le septième ciel. (bis) (bis)

Alors viens, tu ne risques rien
Tu n’as qu’à m’emboîter le pas
Alors viens, je serai tien
Tu ne le regretteras pas
Je te propose
Un voyage vers les étoiles

C'est une chanson que j'ai composé
la musique est aussi écrite

Amants éternels

Voici un poème que j'ai écrit pour un examen

La nuit glisse à pas lents, et j'en suis bien content,
Ça me laisse le temps, les paupières closes,
De me rappeler l'époque où nos enfants
Ont poussé, trop rapidement, comme des roses.

Souviens-toi comment on a semé notre amour,
Les mots doux plantés ont grandi malgré les rudes
Hivers ; on vivait des extrêmes tous les jours!
Puis, on s'enracina profondément, moins prudes.

Notre fleur ne connut après qu'une saison:Le printemps.
Or, la fin de cette floraison
Chaleureuse amène la froideur il me semble

Je resterais dans tes bras une éternité
En fait, j'en suis obligé, car, c'est vérité,
Le Trépas par chance nous a cueilli ensemble.

L'horloge tourne

L'horloge tourne
Vacarme continu
Ma vue tourne
Mon travail continue

La machine tourne
Production continue
En rond je tourne
Effort continu

Le monde tourne
Et ma tête continue
Ma tête tourne
Mais le monde continue