Presqu’héliotropiste
Des étoiles il suit la piste
Dans la nuit il brûle
Dans la nuit qui hulule
Il ne touche pas le bois,
Il le lèche, il le boit
Il ne cache ce qu’il digère
Laissant derrière un ossuaire
Lourdement, il ondule
Légèrement, il s’envole
Langoureusement, il danse
Sensuel, il chauffe et encense
Dans son chant qui crépite
Dans ce rite qui hésite
Il charme de pouvoir
S’accompagner de guitare
Puis il vieillit,
Perd l’attention, s’affaiblit
On le voit descendre
Et s’étouffer dans ses cendres
Et on l’oublie
1 commentaire:
C'est doux.
J'aime.
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